Chers internautes,
Ma quête me conduit depuis mercredi sur les rives de la Seine. Je vais travailler à Paris pour quatre mois. Changement « d’herbage » donc par rapport à Orléans. De nouvelles têtes, le même métier, l’information, mais avec d’autres objectifs dans une autre structure.
En parallèle, je continue à avancer en ce qui concerne les expositions photographiques. Comme je l’avais déjà écrit, « Nuit polaire, la poésie de l’arctique » ira à St malo en marge du Festival des étonnants voyageurs, tout le mois de mai et début juin avant un crochet par Paris en avril.
L’année polaire vient de se terminer, et globalement ce qui ressort c’est que plus que jamais il faut que nous trouvions des solutions et des moyens pour lutter contre nos émissions de CO2. Mais voilà la crise s’est invitée au menu de nos vies. En plus.
Restera-t-il suffisament de moyens aux pays riches pour limiter déjà leur empreinte ? Dans ces pays, l’environnement ne repassera-t-il pas au rang des deuxièmes priorités derrière l’emploi ? Quid des Etats-unis et des promesses d’Obama avec la crise ? Et le tiers et le quart monde qui sont déjà à se débattre avec leur survie. Il se peut donc que la crise ait des effets encore plus négatifs sur l’environnement à un moment climatique déjà crucial. Et alors que la population mondiale, elle, ne cesse de croître.
Comme la crise économique, il parait de plus en plus clair qu’il faut aussi une politique mondiale, des axes globaux, trans-nationaux en matière d’environnement. Avec des résultats plus forts et plus généralisés que Kyoto. Les hommes y arriveront-ils ? Dépasseront-ils leurs intérêts ? Leur individualisme ?
En dehors de la science, l’art est une autre voie qui peut sensibiliser nos dirigeants à avancer vers une autre politique. Si mes expos photos à leur modeste échelle touche quelques uns de ces « rois » en dehors des citoyens, ce travail aura dépassé mes ambitions. Celle de témoigner d’abord de la beauté d’un chef d’oeuvre en péril: l’arctique.
Avant de se quitter je livre à votre sagacité une phrase qui me parait particulièrement de circonstance. Elle a été écrite par l’écrivain et homme d’Etat irlandais Edmund Burke: « Tout ce qui est nécessaire pour que le mal triomphe, est que les hommes bons ne fassent rien »
à bientôt
beaux projets en perspective!! bravo Vincent…
Ton « crochet » sur Paris c’est pour quand?
bises, à très bientôt
rachida B.