D’Essaouira à Marrakech, de Tanger à Zagora, les contrastes de vie dans ce royaume sont saisissants : En quelques kilomètres on passe du chaud au froid, du désertique au luxuriant. Des rives de la méditerranée aux confins de la Mauritanie, le Maroc a mille visages, mille et une ambiances.
Au bord de l’Océan Atlantique, le port de pêche grouille de vie mais sont balayées par un vent frais. L’arrivée des bateaux de pêche rythme la vie du quai. Les mains des pêcheurs s’acharnent à démêler les filets. Des vendeurs passent avec leur barquette de sardines bien rangées. Dans ses murs, la Medina d’Essaouira, l’ancienne Mogador, offre un havre de paix qui contraste avec cette fourmilière maritime.
Dans les terres, à Marrakech, il fait déjà plus chaud. Place Jemaa el-Fna, les charmeurs de serpent s’abattent sur les touristes, un rituel. Cette place est le sas d’entrée pour s’immerger dans l’univers des souks. Là, dans une demi-pénombre, c’est la fourmilière des artisans qui s’active. À deux pas, le gigantesque minaret de la Koutoubia domine la scène, forçant l’admiration et inspirant le respect.
Au milieu des carrioles, des vélos et des voitures, un taxi slalome pour vous extraire de cette vie bouillonnante : Mouss est bien plus qu’un taxi driver de Marrakech. C’est un ange gardien, un guide qui vous conduit toujours à bon port, avant de vous remercier par ce beau sourire protecteur.
Le Maroc est pour moi, le pays où j’ai pu vivre ma première grande aventure, dans les sables du désert. Celui ou j’ai vu et marché pour la première fois sur les dunes, où mes oreilles ont sifflé, remplies de silence, débarrassées enfin de toute pollution sonore.
Un désert qui m’a aidé à voir clair en moi-même et où je retourne souvent me retrouver, comme en pèlerinage.