logo

Pahi

L’aventure avec Pahi, à la fin de l’année 1995, c’est beaucoup plus que la participation à la première transat de ma vie.
L’expédition Pahi, au nom des enfants dispose de moyens très modestes, mais court après de grands et beaux rêves, comme je les aime.
Au départ, la Transat des Alizés ne devait être pour l’équipe qu’une étape d’un voyage autour du monde. L’idée était que ce catamaran, inspiré des bateaux traditionnels polynésiens, construit à la main par son propriétaire et deux équipiers, soit un ambassadeur de paix et un vecteur pour porter et relier la voix des enfants du monde.
C’est pour cela que lors des étapes effectuées par Pahi, Brest, Casablanca, Point-à-Pitre, nous accueillions à bord des classes, des visites suivies parfois d’une petite sortie en mer. Après, la traditionnelle séance de signatures avait lieu sur le quai, les enfants étant heureux de laisser leurs noms sur nos coques.
Pahi n’a pas connu le destin que son propriétaire et son équipage espéraient, faute de moyens. Mais c’était une très beau projet grâce auquel, à l’issu de ce premier congé sans solde, j’ai pu acquérir l’expérience nécessaire pour les suivants : navigation hauturière et vie en équipage, photographie en mer et rédaction d’un journal de bord.